Alouette gagne un poisson rouge à la fête foraine, elle l’installe dans un beau vase. Il lui déclare sa flamme. Elle décide d’essayer une relation avec lui, mais il la change en poupée. Va-t-elle réussir à sortir de ce bocal qui l’empêche de s’exprimer pleinement ?L’intrigue est déclinée en un film d’animation de 13 minutes et une BD de 120 pages. Il propose de changer la tristesse amoureuse en poésie.

 

 

Ma scolarité aux Arts Décoratifs a commencé en 2015. Je détiens le record des changements de section, puisque j’ai été en Photo/Vidéo et en Scénographie avant de m’engager pour trois années en Cinéma d’animation.  J’ai voulu insuffler à mon projet de diplôme cette boulimie de médiums. Si il sera avant tout une conversation chantée en cinéma d’animation, il devrait également être accompagné d’une bande dessinée en risographie, d’une recherche de costumes et d’un vidéoclip.

 

Le lien joint ci-dessous est le storyboard de l’histoire, une mixture entre les textes des chansons et des dessins de recherche. La version finale sera travaillée sur le logiciel d’animation Toonboom, très utilisé par l’industrie. C’est par exemple sur ce logiciel qu’a été réalisé « Les Triplettes de Belleville« . Les décors seront faits de plusieurs techniques, de la peinture à la 3D.

 

 

Vous pouvez suivre les actualités du projet sur Instagram @mille_facies.

 

La bande dessinée est en deux parties : la première met en scène le point de vue du poisson rouge, amant casanier désespéré qui tente d’attirer l’attention d’Alouette. On y découvre également la vie de Hudo et Dohu, deux chimères mi-homme mi-chiens qui se battent pour avoir la place de l’humain. Les deux histoires s’alternent en se faisant écho, et se croisent à la fin du premier chapitre. Le deuxième chapitre est une déambulation du poisson dans l’océan, vaste univers abstrait où tout peut arriver.

 

ci-dessus : extraits de la bande dessinée « Selfish« .