La pièce Les félins m’aiment bien ne semble pas se dérouler dans un univers bien défini. À la lecture de la pièce, l’important état d’isolation et de repli dans lequel sont plongés les protagonistes m’a frappée. Ils n’ont aucun contact avec l’extérieur, et sont entre eux marqués par un égoïsme fort. Un second élément m’a aussi frappée : la vanité et l’impermanence à laquelle sont soumises les personnages. Tout semble sans cesse en mouvement : le mobilier, qui change sans cesse. Les figures, qui se transforment en monstres mangeurs de chairs. Les personnages, qui tentent de changer d’identité. Tout semble évanescent.