Après la tempête, le soleil et la brume, sur une plage de gravats noircis restent les carcasses polychromes, inconscientes. Nous, nous avons tenté de voir au travers et nos mains calleuses assemblaient un hommage amusé aux labeurs éternels. Au moment terrible, aucune pensée civilisée n’a calfaté notre esquif. C’est le goudron des autoroutes désertes qui nous a préservé de l’océan qui bientôt nous submerge.
Par Hugo Vessiler Fonfreide
