« Translating Bodies », Victoire Gonzalvez, Prédoctorante, – Symbiose –
Les mécanismes de traduction appliqués à des matériaux synthétiques signifiant les qualités visuelles d’un autre matériau, constituent l’objet au travers duquel j’analyse les représentations standardisées d’aujourdui.
L’intuition quant au possible lien entre l’affaiblissement de la valorisation des matériaux dans notre environnement et les troubles neuro-déveleppomentaux croissants en Occident, est le point de départ de ce projet.
Qui est l’origine, et à qui sont destinées les formes qui nous entourent ? Quelles sont les méthodes de production qui engendrent nos univers homogènes ? Qu’est-ce qui provoque le sentiment d’un espace aseptisé, proportionné, calibré, digne d’un décor de Disneyland ou d’un futur dystopique dans lequel chaque intérieur serait similaire, fonctionnel, exclusivement utilitaire ?
À travers plusieurs études de cas, j’explore différents critères méthodologiques permettant par la mise en forme de la surface d’un matériau l’identification de ses propriétés et de ses procédés manufacturés. Cette méthodologie prend en compte les représentations de la culture de masse.
Mots-clefs : matériau, surface, perception, tactile, traduction, représentation, artificiel, fabrication, standard, imaginaire.
Étude des représentations de la surface du matériau « beurre »
Beurrier, bois, tissu, beurre, assiette carton, tartines, 12 x 37 x 56 cm, 2020
Dame Tartine, sucre, tissu, molleton, 80 x 215 x 130 cm, 2020 (vue de l’exposition “Un Plus Grand Lac », Pantin)