SOFT MATTERS

Coordination : Aurélie Mossé et Jean-François Bassereau

Les travaux de recherche de ce groupe créé en 2015 par des enseignants du secteur Design textile et matière de l’école des arts déco, articulent étroitement matériaux et nouvelles technologies (aussi bien que celles et ceux oublié.es) pour contribuer à la création d’une culture plus résiliente.

L’expertise de Soft Matters se situe plus spécifiquement à la croisée du design textile, du design sensoriel et du design de matériaux mais intersecte fréquemment avec d’autres domaines tels que l’architecture, la mode, le design d’objet, et disciplines scientifiques comme les sciences des matériaux, le génie industriel ou la biologie. Soft Matters a notamment encadré la première thèse soutenue en France de recherche par la pratique en design vêtement (Jeanne Vicerial, 2019).

Ses recherches s’articulent autour des 4 axes suivants :

1 matériaux actifs

2. design circulaire

3. artisanat numérique et biologique

4. design sensoriel

Soft Matters met en place des projets initiés dans et développés par la pratique du design et qui placent la conceptualisation et matérialisation d’artefacts au coeur de la recherche. Le groupe examine comment la matérialité du doux (textiles, matériaux souples, technologies du numérique et du biologique) influence la pratique du design, affecte nos espaces quotidiens et nos pratiques, mais questionne également leur potentiel pour le design de futurs plus résilients. Pour ce faire, Soft Matters favorise un dialogue interdisciplinaire, notamment par le biais de collaboration à la croisée de la science, du design et de l’ingénierie mais également entre pédagogie et recherche, théorie et pratique.

Par exemple, le projet Cardepar en collaboration avec les établissements de PSL comme l’ESPCI, l’Ecole des Mines et Chimie ParisTech, explore la mise au point d’un « carton plume » sur-cyclé par et pour la création. Ce projet a conduit à la formulation d’une mousse de papier recyclable et biodégradable brevetée à partir de papiers usagés. La motivation première était non seulement de trouver une alternative plus écologique au carton plume mais aussi de permettre à l’utilisateur final de maîtriser les propriétés de ce nouveau matériau en fonction de ses besoins, tout en l’inscrivant dans une dynamique de design circulaire à l’échelle d’une école d’art.

Avec Imprimer la lumière, projet finaliste de la bourse Agora 2019 développé avec le Centre for IT & Architecture (CITA), Soft Matters examine la fabrication de micro-architectures bioluminescentes comme partie prenante d’un agenda durable. En explorant l’usage de bactéries luminescentes comme matérialité architecturale, le projet questionne quels sont les concepts, méthodes et technologies requises pour créer avec des matériaux vivants et conçoit de nouveaux moyens par lesquels créer avec des bactéries dans un procédé d’impression 3D basé sur des principes d’extrusion.

Pour en savoir plus:

Instagram: softmatters_ensadlab

https://softmatters.ensadlab.fr